Installation de gravures sur zinc, de photographies prises ou achetées ou récupérées, et de morceaux de plastique.
Si tu pousses loin, très loin, tu arriveras au-delà des collines.
Vous vous souvenez de la nostalgie ? Après encore plus incroyable, est venue la frustration. La nostalgie j’ai l’habitude. Mais là, vous imaginez la quantité de papier qui aurait été utilisée pour écrire tout ça, imprimer, faire des flyers, planter des clous, trouver un niveau laser ?
Comme j’ai pas de contraintes ou si peu j’ai décidé de m’amuser. Mais bon ça semblait quand même un peu triste tout ça derrière un écran. Un peu froid vous voyez. Je déteste le froid.
Une semaine avant le rendu, j’ai été prise de nostalgie. Je l’ai attrapée comme la grippe, après trois mois de chevauchées très lentes, de combats contre des moulins, de crises de larmes à monoprix. J’ai passé beaucoup de temps à penser à ces enchaînements de journées, deux ans en fait. Je me suis beaucoup battue, et voilà que d’un coup j’ai la nostalgie. J’ai besoin de faire un vrai bilan, un bilan scolaire de scolarité, pour grandir ou pour redevenir un bébé. Pour faire in situ, toujours tout le temps. Le contexte est essentiel. Faire quelque chose qui soit toujours spécifique à la situation, au public, à moi, à vous, à notre relation.
Si vous saviez ce que ça a créé comme engueulades tout ça. J’ai fait plein de captures d’écrans de mon site et puis boum je l’ai terraformé.
Repartir de zéro pour mieux s’élancer, même avec une tonne de cartons sur le dos qui ralentissent. J’ai même fait un plan en trois parties.
Alors voilà, c’est
En attente d'une exposition
Installation tissu, vidéo, gravures
Janvier 2019